La famille des aérophones est également riche de nombreux instruments, mais le plus répandu d’entre eux est sans nul doute la sodina, nom générique donné aux flûte malgaches.
La famille des aérophones est également riche de nombreux instruments, mais le plus répandu d’entre eux est sans nul doute la sodina, nom générique donné aux flûte malgaches. Là aussi, comme pour le tambour, on distinguera plusieurs espèces de flûtes comme la flûte droite courte à cinq trous, la flûte courbée à six trous, la grande flûte à pavillon et bien d’autres encore.
Cette variété organologique s’accompagne, bien entendu, de changements au niveau de la sonorité, entraînant souvent des variantes au plan de l’esthétique musicale.
Leur fonction dans les différents groupes où elles évoluent, est elle aussi très variable. Toutefois, au milieu de cette valse variation, il existe une constante organologique qui est celle de l’embouchure. En effet, l’embouchure est de type terminal, généralement chanfreiné, imposant aux flûtistes malgaches une technique de jeu dont la difficulté est reconnue des spécialistes.
Quant aux idiophones, nous pouvons dire qu’il s’agit dans leur grande majorité de hochets dont les musiciens malgaches font un grand usage, en particulier sur tout le versant Ouest de I’île, ainsi que dans sa partie Sud.
Il n’y a pas de nom générique pour nommer les hochets à Madagascar, chacun d’entre eux ayant conservé son propre nom d’origine. Toutefois, outre les hochets, trois instruments de musique de cette famille ont, par leur originalité, retenu notre attention, à savoir : le lamako, le kotra et l’ atranatra.