Situés entre Mananjary et Vohémar, les Betsimisaraka ou Nombreux inséparables , forment le groupe le plus important de la côte Est de Madagascar. Ce pays est celui des grandes pluies tropicales, de la forêt dense et de la végétation luxuriante.
Ce peuple joyeux aime la danse collective caractérisée par un balancement des hanches et une lenteur dans le rythme qui rappellent les danses polynésiennes.
La nature généreuse qui les entoure se retrouve dans leur expression corporelle douce et chaleureuse, accompagnée par une flûte, un tambour, un accordéon ou un bandonéon, héritages d’une colonisation passée.
L’origine de l’histoire des Betsimisaraka se situe vers 1720, lorsque Ratsimilaho, fils naturel du pirate Thomas White réussit à soulever les Antavaratra et à s’emparer de Fénérive qui signifie Où il y a mille guerriers .
Il se fit alors proclamer roi par ses guerriers et son peuple prit le nom de Betsimisaraka. Ils élirent domicile sur cette côte Est de Madagascar, entre l’Océan Indien et le canal des Pangalanes.
Sur cette même côte, de nombreux comptoirs de commerce furent établis par des étrangers et les populations locales se mirent à cultiver poivre, vanille, café, girofle et fruits qu’ils destinèrent à l’exportation.
Autrefois, au centre de chaque village Betsimisaraka se dressait un poteau de bois surmonté de crânes de zébus, ce Fisokina, véritable totem emblématique d’un clan était le monument des ancêtres et un lieu de culte.
Encore de nos jours, certains villages Betsmisaraka ont conservé cette tradition.