Le toucher et l’ouie Ils impliquent chez le requin, la stimulation de cellules ciliées localisées à la surface du corps et en particulier sur la ligne latérale qui s’étire sur le flanc de l’animal et se ramifie sur la tête. Le requin utilise ce système pour déceler les courants marins, pour contrôl.
L’odorat et le goût
Les sacs olfactifs du museau du requin sont le siège de l’odorat alors que les organes du goût sont localisés dans la bouche et le pharynx. Des concentrations très faibles : (1 par 1 000 000 d’une solution molaire dans l’eau de mer) de certains composants attractifs du sang ou de la viande suffisent pour attirer le requin. Lorsque les concentrations sont plus élevées, le requin tente de mordre tout ce qui passe à sa portée. Ceci permet de comprendre le comportement du requin en milieu naturel.
Les yeux et la vision
L’œil du requin est fondamentalement semblable à celui de nombreux vertébrés.
Les yeux des squales sont souvent orientés vers le haut, ce qui facilite l’attaque des proies. Les yeux des requins sont entourés par des paupières fixes. Toutefois, certains espèces possèdent une paupière résistante et mobile qui se referme sur l’œil au cours de l’alimentation et le protège de dommages éventuels.
Les sens électrique et magnétique
Les sens les plus étranges sont ceux qui permettent aux requins de déceler de faibles différences de potentiel électrique provenant de proies animales ou produites par des courants. Ces sens sont liés à la présence d’organes sensoriels : les ampoules de Lorenzini. L’odorat attire les requins vers une proie éloignée, puis quand elle se trouve à une courte distance, ce sont les courants électriques qui le guident.