Dans toute l’Ile de Madagascar, les rizières sont cultivées selon un même mode et une même tradition. Dans un premier temps, la terre est retournée puis irriguée par les hommes.
Ensuite, ce sont les zébus qui excités par les enfants, piétinent la boue et la ramollissent. La rizière est alors prête à recevoir les jeunes plants de riz. Cette étape d’ensemencement est appelée revorevo par les malgaches.
Puis vient le moment du repiquage, travail exclusivement féminin qui mobilise une importante main d’oeuvre. Le choix du jour est fixé par les oracles, après consultation des astres et une prière permet de souhaiter et d’espérer une récolte abondante, protégée des cyclones et autres intempéries qui ravagent Madagascar de temps à autre. Les femmes vont alors repiquer un à un les jeunes plants.
Quelques mois plus tard vient le temps de la moisson et la récolte se fait à l’aide d’une petite faucille.
Puis se déroule l’étape du battage destinée à séparer les grains de riz de leur support et le paddy (riz non décortiqué) est mis à sécher sur de longues nattes en raphia.
Ensuite, le paddy sera pilé pour ôter toute la cuticule des grains, travail de patience réservé aux femmes et aux enfants.