En ce qui a trait à l’écriture, le malgache a d’abord été écrit en caractères arabes, ce qui a donné une littérature écrite dite « arabico-malgache »; puis Radama 1er a imposé les caractères latins et fait traduire la Bible en malgache.
A partir du XIIème siècle, c’est au tour des Sémites et Arabes islamisés, pour la plupart d’entre eux, commerçants et navigateurs, de fonder des comptoirs sur la côte Est. Leurs influences se retrouvent dans les domaines de la magie, de l’astrologie, de la religion et au niveau de la langue malgache.
Les relations avec les arabes étaient surtout d’ordre commercial : échanges de marchandises, telles que perles, céramiques, argent contre des esclaves, du bois, des carapaces de tortues. Les arabes resteront activement présents jusqu’à pratiquement la fin du XIXème siècle, notamment dans le domaine commercial.
Encore aujourd’hui, certaines ethnies malgaches comme les Antemoro se réclament encore de ces immigrations arabes.